Conférence

La fin de vie


LA FIN DE VIE.

Conférence présentée le 15 novembre 2018 par Robert Wohlfahrt, médecin à Wissembourg.

Avoir le choix de sa mort (soins palliatifs, euthanasie…)!

Robert Wohlfahrt fait partie de l’association ADMD (Association pour le droit de mourir dans la dignité) qui œuvre pour une promulgation de loi sur l’euthanasie en France.

En Belgique et en Suisse, il y a déjà une réglementation sur le sujet.

En Belgique, c’est le médecin qui fait un terme par une injection et en Suisse c’est le patient lui-même qui prend la dose en la buvant.

Bien entendu, les critères pour y accéder sont bien encadrés, il faut notamment avoir une maladie très grave et incurable, répéter plusieurs fois la demande dans un laps de temps, une acceptation de l’ordre médical, et faire l’objet de souffrance physique effective.

En France, émerge plus d’ouverture dans ce sens, mais pour l’instant, seul une sédation terminal à 1 ou 2 jours de la mort présumé est autorisé.

Il reste donc de nombreux cas de stades intermédiaires où la souffrance et l’incurabilité sont biens présent mais où rien n’est prévu, par exemple pour la maladie de Charcot, les cancers de la gorge…

En soin palliatif, le recours est également bien encadré et limité dans le temps, uniquement au dernier stade et maximum 3 semaines, à coté de cela, il est mis en œuvre un réel accompagnement de la famille.

Dans le cas de Humbert, ses dernières volontés n’ont pas été écrites.

Pour éviter cela, il est important d’anticiper et écrire ses dernières volontés, les transmettre à un notaire, une association par exemple l’ADMD, au médecin, à la mairie et d’en parler autour de soi pour que les proches soient au courant.

De préférence, aussi avoir sur soi ses directives signées de sa main (dans le portefeuille) en cas de gravité extrême et dans l’urgence.

Globalement au sein de l’Europe, le sujet suscite beaucoup d’interrogations et de controverses d’ordre religieux.

« Un croyant peut-il être pour l’euthanasie ? »

Dans tous les cas, un facteur important à prendre en considération, c’est la souffrance physique et psychique.

Aujourd’hui, la loi proposée en France n’irait dans le sens de l’euthanasie que si la personne est consciente et lucide.

A noter que depuis que la loi est passée en Belgique, il a été relevé une baisse substantielle du nombre de suicides.

Contact ADMD :

Site : www.admd.net
ADMD écoute : 01 48 00 04 92

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